C’est un Américain, un Français et un Moldave à la recherche de l’esprit saint.
Comme Jésus, ils décident de partir dans le désert, 40 jours.
Les trois se rencontrent en plein désert au même endroit et Dieu leur apparaît :
“Mes fils, je suis à la recherche d’un homme pour venir à ma droite et je pense choisir l’un de vous !”
Silence…
“Hummm. Mais comment vous départager ?”
Silence…
“Peut-être qu’un concours ? Oui, voilà. Allez me chercher tous les trois le plus grand nombre de balles de ping-pong et revenez dans moins d’un an ici pour les compter.”
L’Américain : “Yes, no problem” et le voilà courir pour bientôt disparaître à l’horizon.
Le Français : “Ouais, facile” et le voilà courir pour bientôt disparaître à l’horizon.
Le Moldave : “Oui une fois, sans problème” et le voilà courir pour bientôt disparaître à l’horizon.
Et Dieu attend 1 puis 2,3,4,5,6,7,8,9,10 mois sans ne rien voir à l’horizon, pour enfin à l’aube du 11ème mois apercevoir une multitude de petits points dans le ciel. Il regarde mieux et voit alors l’Américain à la tête d’une armée d’avions cargos chargés de balles de ping-pong. Et l’Américain largue toutes ses balles et demande à Dieu :
“So, I win ?”
Et Dieu : “Soit patient, il reste encore deux mois.”
12ème mois, 1er jour, Dieu et l’Américain voient des milliers de petits points à l’horizon. Ils regardent mieux et apercoivent le Français à la tête d’une armée de camions chargés de balles de ping-pong. Le Français décharge ses balles et demande à Dieu :
“Alors j’ai gagné, je suis le meilleur ?”
Dieu lui répond : “Attendons encore tous les trois, il reste un mois”
Et les trois attendent un mois encore, rien toujours rien. L’Américain et le Français demandent à Dieu de prendre sa décision, mais Dieu leur répond :
“Encore une heure mes fils.”
Et enfin, à la dernière minute, ils voient un point à l’horizon, un tout petit point, et plus il se rapproche et plus ils découvrent le désastre.
Le Moldave n’a plus qu’une jambe.
Il lui manque un oeil.
Il a la tête en sang et les vêtements en lambeau.
Il porte un sac énorme sur le dos.
Le Moldave s’approche de Dieu et lui dit en jetant le sac à ses pieds :
“FIEN, LES FOILA LES HOUILLES DE KING-KONG…”